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 Fatiguée, perdue, angoissée. [Ambre]

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Lady Caitlin Hamilton

Lady Caitlin Hamilton


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MessageSujet: Fatiguée, perdue, angoissée. [Ambre]   Fatiguée, perdue, angoissée. [Ambre] I_icon_minitimeSam 2 Oct - 21:43

L’astre du jour se levait lentement, derrière les jardins somptueux du château de Versailles. Un rayon de soleil filtra à travers les rideaux mauves et tomba sur le visage de la jeune fille, endormie sur un confortable fauteuil de velours, un livre sur les genoux. Ses cheveux blonds brillèrent comme de l’or quand la lumière vive les toucha. Ses longs cils formèrent des ombres allongées sur ses joues pâles, et elle bougea lentement la tête vers la droite. Bien que sa beauté soit toujours visible, la jeune fille arborait de longs cernes mauves sous les yeux, résultats d’une mauvaise nuit ponctuée de crises d’angoisses. En effet, l’absence de son jumeau pesait lourd sur les épaules de la frêle et douce jeune fille. Jamais elle n’avait jamais été si loin de son frère aussi longtemps. Jamais, non, jamais, elle n’avait été séparée de son jumeau si longtemps, et sa présence réconfortante lui manquait affreusement. Elle était si mal que même ses nuits étaient hantée, des cauchemars la réveillait, et elle hurlait à plein poumon, secouée de spasmes d’angoisse, des larmes sur les joues. Dans ces moments là, ce n’était pas Charles qui la prenait avec douceur dans ses bras, mais son ancienne nounou, qui l’avait accompagnée.

La jeune fille soupira tout en ouvrant doucement les yeux. Le soleil ricocha sur ses prunelles azures et refléta sa sublime couleur. Elle baissa doucement la tête et sourit en découvrant son livre sur ses genoux. Un classique que l’un des philosophes du siècle avait publié il y a quelques années. La jeune fille adhérait totalement aux idées nombreuses et ponctuée d’éclair de génie que les lignes écrites retranscrivaient avec tant de soin. Elle referma brusquement le livre, mais le posa avec délicatesse sur la table basse, vers le fauteuil de velours. Puis, elle se leva doucement, essayant de ne pas chambouler sa tête, lourde et fatiguée, vidée de larme. Après quoi, la jeune fille se dirigea vers sa petite valise afin de s’habiller à peu près correctement. Elle vêtit une robe légère, blanche, qui lui tombait sur les pieds. Par-dessus, et parce qu’elle trouvait l’air légèrement frisquet, elle se couvrit d’un châle de laine tout aussi blanc que sa robe.

Elle avait décidé de sortir. Comme tous les matins. Chaque jours, après le lever du soleil, elle s’habillait et partait faire sa promenade. Pourquoi ? Le temps était splendide, en France, contrairement aux étés d’Angleterre, légèrement plus gris et plus pluvieux, et également parce que de respirer de l’air frais lui faisait le plus grand bien. De plus, il y avait tant de choses à voir, ici. Les bosquets, l’orangerie, la chapelle, les écuries royales… Bien qu’elle soit là depuis une semaine, la jeune Caitlin n’avait pas encore tout visité, et sa curiosité était vivement piquée par tout cela. Tout était nouveau, et tout était fait pour rester des heures à s’émerveiller devant. La jeune anglais était d’ailleurs bien d’accord sur les rumeurs qui circulaient un peu partout en Europe : Le roi était vraiment puissant, et grand, pour faire de telle chose. Elle trouvait également que son sens de l’art était assez exceptionnel pour aimer faire des galeries de glace et des fontaines si extravagantes.

Avant de partir au dehors, elle écrivit un court mot pour indiquer où elle se trouvait afin que sa dame de compagnie ne s’inquiète pas en se réveillant. Tendrement, la jeune fille remonta les couvertures de la veille dame et la borda. Après quoi, elle partit d’un bon pas, heureuse de pouvoir voir Versailles se réveiller sous les rayons du soleil. Les palefreniers sortaient déjà les chevaux, certains nobles les montaient, plus loin, les jardiniers s’appliquaient déjà à tailler avec soins les nombreux arbustes et arbres qui poussaient dans le parc immense du château. La jeune fille savait que le roi se levait un peu plus tard que tout ce beau monde, et tout devait être absolument prêt pour quand il sortirait, entouré d’une nuée de noble bavant sur ses chaussures vernie. Près de la jeune fille, des marchands s’activaient déjà à apporter les plats qui seraient nécessaire au déjeuner du roi ou bien au banquet de ce soir. En effet, une fête se préparait, comme presque tous les jeudis. En voyant quelques femmes, maquillée comme des pots de peintures passer en gloussant dans une des allées, l’anglaise leva les yeux bien haut au ciel et se retourna afin de se diriger vers l’une des merveilles de Versailles.

Après quelques minutes de marche, elle arriva devant les bosquets. C’était de longs arbustes taillés en long qui formaient des allées, longues ou moins longues. Bien que sa curiosité soit piquée, la jeune fille fit attention à ne pas trop prendre de chemin biscornu afin de le retrouver plus tard, quand elle voudrait retourner vers le château. Mais malgré son attention particulière et ses soins pour ne pas se perdre dans ces dédales de buissons fleuris, elle perdit très vite son chemin. Elle tourna pendant un moment, rencontrant à chaque fois les mêmes arbustes, les mêmes bosquets aux mêmes fleurs. Une légère panique gagna durant une infime seconde le cœur de l’anglaise, mais elle se contrôla bien vite en aperçevant un buisson qu’elle n’avait pas encore vu. Mais malheureusement, ce n’était pas une sortie, et c’est le cœur de plus en plus anxieux qu’elle tourna à nouveau dans un coin. Elle s’arrêta quelques petites minutes afin de respirer correctement. Sa fatigue, ses cauchemars, cela semblait se matérialiser devant elle. Elle se força à ne pas paniquer, et continua à marcher. Le souffle court, les mains moites de peur. Si seulement quelqu’un qui connaissait cet endroit passait par ici.
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