Lady Caitlin Hamilton

Dans un château, planté au milieu d’un parc luxuriant en plein milieu de l’Angleterre résonna soudainement un cri. Un cri magnifique, annonciateur de jours heureux. Un petit garçon venait de naître, petit enfant innocent face au monde dangereux qui l’entourait. Des petites touffes brunes parsemaient déjà sa tête minuscule et sa frimousse rose était si belle que son père ne put résister et versa une larme qui coula le long de sa joue. Mais alors que Marie, la mère de l’enfant, croyait que c’était finis, de nouvelles contractions la tourmentèrent, et une minute plus tard, un deuxième enfant faisait son apparition dans ce monde. Dans un dernier effort, la femme poussa et se laissa tomber sur les coussins de soie, en sueur, les yeux brillants et les mains tremblantes. Un deuxième cri emplit l’air de la pièce, et la sage-femme qui avait assisté Marie dans son accouchement enveloppa la petite fille dans de beaux tissus blancs et la débarbouilla.
Quelques années plus tard, dans le même château deux enfants en tout point différents se courraient après en riant, pieds nus, dans l’herbe. La petite fille avait les yeux bleus azur, et de fines bouclettes blondes roulaient dans son dos. Le petit garçon, lui, avait une crinière brune et des yeux tout aussi sombres. Et pourtant, l’amour qui unissait ces deux êtres innocents était si fort que même leurs parents tentaient de les séparer durant leur éducation, plaçant les enfants dans différentes ailes du château. Et pourtant, chaque soir, après le couché, le petit garçon se faufilait dans les couloirs de l’imposante demeure afin d’aller dormir dans le lit de sa sœur, petite fille fragile et douce. Le matin, les nourrices les retrouvaient tout le temps ensemble et faisait leur possible pour que les parents ne soient au courant.
C’est ainsi que l’enfance des deux petits se passa. De son côté, la fille poursuivait des études de Français, de couture, de dessin, de danse, de piano, de chant, de calcul, de lecture et toutes autres activités dites féminines tandis que son frère jumeaux suivait des cours d’escrime, de cheval, de combat, de tactique. Le seul cours qui les réunissait était les cours de bonne manière ou de danse en couple. Alors, les enfants partageaient une danse tout en riant de leur maladresse et de leur faux pas, simplement heureux d’être ensemble au moins une fois dans la journée. Cependant, le soir, la garçon apprenait à sa petite sœur comment se battre en duel ainsi que parfois, dans la journée, à monter à cheval.
Bien que l’on puisse croire que les jumeaux se ressemblaient, ils étaient aussi différents mentalement que physiquement. La jeune fille était empathique, douce, sensible, aimable, serviable, parfois impulsive mais rarement en colère tandis que le petit garçon était plein de fougue, parfois désobéissant, froid, hypocrite, charmeur, impulsif, impassible. A vrai dire, la seule personne avec qui le garçon s’entendait et aimait se livrer entièrement était avec sa sœur, et personne d’autre. Il était glacial avec les gens, bien qu’il sache charmeur la gente féminine, il ne dévoilait rien sur lui et ne faisait preuve d’aucune empathie avec quiconque. Douce comme froid, neige comme boue, blanche comme noir. Tout en eux était le contraire de l’autre.
Peu à peu, les jumeaux grandirent, murirent et s’embellirent. Bien que sachant sa grande beauté, jamais la jeune fille ne s’en vanta une seule fois et n’en profita, contrairement à son frère qui usait de tous ses charmes sur les jeunes filles de la cours du roi d’Angleterre afin de connaître toutes les choses qui s’y passaient. Les jeunes gens allèrent donc ensemble à leurs premiers bals et aux premières fêtes données à la cours du roi de leur pays. Ils en profitèrent pleinement même si ce n’était pas au grand bonheur de la jeune fille qui trouvait les gens de la cours trop comploteur et méchants pour mériter un tel honneur. Pour le garçon, tout était différent, il aimait se mêler à cette masse où il se sentait à l’aise, dans les complots, les mesquineries de la cours.
Les deux jumeaux gagnent bientôt une certaine renommée grâce à leur beauté et leur esprit vifs, et après plusieurs mois à la cours, des centaines de prétendants et prétendantes accourent aux bords de la propriété pour leur demander de les épouser. Charles, lui, devient de plus en plus fière par ces honneurs et toutes ces femmes qui lui courent après tandis que sa sœur, Caitlin, se renfrogne quand elle voit tous ces hommes prêts à la courtiser. Peu après, Charles enchaine conquête sur conquête tandis que sa sœur se mure dans un silence. Les parents, fières d’une telle renommée presse les deux jeunes gens à se marier. Mais Charles ne veut pas s’attacher à quelqu’un par des liens incassables et refuse le mariage, continuant à batifoler avec telle ou telle femme, et Caitlin, ayant lu des tonnes de livre de théorie et sur d’autres sujets refuse d’épouser quelqu’un qu’elle n’aime pas.
Quelques mois plus tard, Charles part en France pour conclure quelques affaires avec d’autres nobles et laisse Caitlin en Angleterre. Peu à peu, le ton monte entre la mère et la fille car chacune d’elle campe sur ses positions concernant le mariage. Alors, après plusieurs mois de dispute, la jeune fille décide d’aller rejoindre son frère qui lui manque atrocement en France.

♣ QUALITÉS & DEFAUTS ; Douce, attentive, sérieuse, curieuse, souriante, magnifique, gracieuse, vive d’esprit, parfois imprévisible, confiante, naïve, jalouse, impulsive.

♣ PHYSIQUE ; La première chose que l’on aperçoit quand on rencontre le visage de Caitlin, ce sont ses yeux, deux lacs bleu azur qui exprime le plus souvent une tendresse et une compassion peu commune. La jeune fille a une cascade de cheveux dorés qui lui coule dans le dos, le plus souvent bouclés, ils évoquent des champs de blés en plein été. Son visage est harmonieux, bien dessiné et pâle comme la neige, ce qui est très prisé pendant cette époque là en Angleterre. Concernant sa morphologie, elle a un corps très mince, très fins, elle est cependant très grande et dépasse facilement sa mère qui est désormais plus petite qu’elle. Elle n’a pourtant jamais rattrapé son frère et son père qui sont des hommes extrêmement grands. Grâce aux cours de danse qu'elle a suivit durant sa jeunesse, chacun des ses mouvements sont emplis d’une grâce telle que la plupart des personnes qui se tiennent à ses côtés semblent se trouver aussi raide qu’un piquet de bois. La plupart des personnes croirons que c’est une fille fragile et sans défense, pourtant, bien que entraînée à la danse, elle a également prit quelques cours d’escrime sous l’insistance de ses parents inquiet pour sa sécurité durant ces temps de crise.

♣ VRAC ;
Elle ne mange pas de viande car elle aime énormément les animaux.
Elle continue toujours la danse de salon.
Elle aime beaucoup lire.
Elle n’est pas une fille facile et frivole.
Elle n’a pas une très grande passion pour les robes et la soie, mais elle apprécie ce qui est beau.
Jamais elle ne se vantera sur sa beauté.
Elle aime énormément sa nounou qu’elle connait depuis qu’elle est née et qui l’accompagne d’ailleurs en France. Elle joue exceptionnellement bien du piano.
Elle a une cicatrice en forme de croissant de lune sur un mollet.
La jeune fille est très empathique.
Elle aime beaucoup le mauve, le blanc et le doré.
Elle trouve ridicule toutes les femmes qui se pavanent devant les hommes en gloussant.
Elle n'est jamais tombée amoureuse.
Elle aime la nature.
Elle aune bague en or fin qui lui provient de sa grand-mère et un collier offert par Charles.
Henry Hamilton, son père est l'un des plus riches nobles d'Angleterre et un ami du roi d'Angleterre.