Théodora d'Enguerrand

Théodora vient d'une de ces familles grandiloquentes, dont l'on se vante par hauts cris de posséder le nom et le titre. Les Enguerrand papillonent depuis toujours autours de la famille royale, positionnant jeunes ingénues, héritières et représentantes de la famille, dans l'espoir que l'une d'elle séduise le roi. Telle est la devise de notre maisonnée... élever le nom des Enguerrand, coûte que coûte, peu importe le nombre de jeunes filles qu'il faudra mettre dans le lit royal, et peut importe le nombre d'entre elles qui ont succombés à la débauche et aux luxures de la cour. Heureusement pour Théodora, elle fut longtemps éloignée de cet univers de mensonges et de mesquineries. Quelle enfant pourrait tenir dans un tel environnement ? Nous avons tous besoin de notre part d'innocence... Bien qu'elle ai été préservée dans une des magnifiques demeures de la famille, perdue dans une campagne dorée et pure, Théodora n'a pas sa langue dans sa poche, même si ce trait de caractère lui a souvent fait défault. Son père est mort d'une maladie au coeur, et sa mère et elle ont été pris en main par l'oncle de Théodora. Un homme manipulateur et glacial, qui considère les femmes de sa famille comme des partis rentables pour des mariages profitant à la famille : tout est à prendre pour maintenir les siens au plus haut de leur pouvoir... Son grand rêve ? Poser les fesses d'une Enguerrand sur le trône de la reine, et lui faire pondre un héritier... MALE, c'est entendu. Heureusement, Théodora ne le rencontra qu'une seule fois, ou il lui rendit visite à elle et sa grand-mère Elvire, avec qui elle vivait. Il s'entretint avec cette dernière de nombreuses heures, et personne ne parut satisfait de l'échange. Théodora ne doutait pas une seconde que sa chère grand-mère avait donner du fil à retordre à cet homme hautain, au regard froid et terrifiant. Elle était le genre de personne qui semblait ne pas vivre avec son temps. Elvire d'Enguerrand regardait le monde avec bonté, parlait d'une voix directe et limpide, sans détours. Elle avait énormément enseigné à la petite, et si celle-ci s'avançait pour sa grande entrée à la cour avec le regard serein, c'était uniquement grâce à elle. Elvire avait été honnête et ne lui avait rien caché des vices de Versaille qu'elle avait jadis cotoyé. Théodora était prête. Son oncle avait décidé que son joli minoi venait à point à la cour, et elle comptait bien faire grande impression, la tête haute et les yeux levés.

♣ QUALITÉS & DEFAUTS ;

Théodora est une jeune fille honnête, peut-être parfois trop dans ce monde où dirigent les hypocrites. Elle est observatrice et inetlligente, ayant été élevée par sa grand-mère, une ancienne habituée de la cours. Elle n'accorde que très difficilement sa confiance aux autres. Cette dernière caractéristique lui a souvent permis de se tirer de mauvais pas, bien qu'elle l'oblige aussi très souvent à s'éloigner de personnes d'apparence honnête. Elle ne supporte pas l'injustice, mais malgré cela, elle n'hésite pas à choquer les gens, voire à être méchante. On pourrait croire que toutes ces caractéristiques lui ont apportées pas mal d'ennuis, car l'indulgence, et surtout envers les jeunes filles, n'est réellement de mise. Mais Théodora est aussi une incroyable manipulatrice, qui réussit à masquer ses émotions aussi bien que le couteau qu'elle dissimule sous ses bas. Un conseil ? Si un doux sourire vient frôler ses lèvres, sans atteindre ses yeux perçants... : Relevez vos jupons, et courez.

♣ PHYSIQUE ;

Théodora possède un physique on ne peut plus avantageux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle son Oncle l'a poussée à Versailles : qui mieux qu'une donzelle à peine sortie de l'enfance pourrait faire changer la vie dorée de ce palais ? Les femmes possèdent ce pouvoir...
De longs cheveux auburn lui cascadent sur les épaules, encadrant un visage fin et pâle. Celui-ci est illuminé par deux grands yeux bleus, qui lui facilite bien des choses... Qui pourrait croire que ce regard céleste cacherait autre chose qu'une subtile candeur ? Son visage lui permet d'enfiler différents masques, à sa guise et à celle de ses rencontres : d'ange aux yeux limpide et innoncent, elle est capable de se métamorphoser en véritable petit démon, furieuse petite chose à la fourure rousse. Elle n'est pas spécialement grande, sans être petite... La taille idéale, paraît-il. Il ne faut jamais dépasser les hommes. Sa taille est fine, et si ses formes ne sont pas spécialement développées, un corsage dissimule vite le peu d'année de Théodora. Svelte, élancée, et belle... Que demandez de plus ? La soumission, vous répondrait son oncle.


♣ VRAC ;